Le débourrage : bien choisir son professionnel… et sa structure

Mylène Peney

Bien souvent, nous, cavaliers lambda, envoyons notre cheval chez un professionnel pour le débourrage. Et c’est très bien ! Oui mais… Généralement, comme nous aimons bien faire les choses, nous avons notre jeune cheval au pré, en troupeau, foin ou herbe à volonté, que nous laissons grandir sans trop interférer, et c’est le top.

Puis vient l’heure du débourrage (tiens, c’est quand la bonne heure d’ailleurs ? on y reviendra dans un autre article !), alors on l’emmène dans une « super structure » qui nous a été chaudement recommandée.

Mais ce que j’observe le plus souvent, c’est que le cheval se retrouve alors au box, avec une ou deux rations de foin par jour, au moins une ration de grain parce qu’il travaille, avec éventuellement des sorties en paddock (en terre) individuel (probablement par habitude et parce que c’est plus pratique pour l’humain). On se dit qu’on le reverra dans un mois et que ce sera cool de pouvoir aller se balader/bosser tous les deux.

Sauf que là, un million de paramètres font que ça va être bien plus compliqué pour lui que prévu car d’un coup, tous les repères changent : le lieu de vie, l’environnement de vie, l’humain, l’alimentation, la vie sociale, la façon d’être abordé par les humains.

Le problème dans ce cas là, c’est que ce n’est pas « juste un débourrage » (qui sera plus ou moins bien fait…). C’est un changement de vie, et il faudra bien plus d’un mois au cheval pour digérer (dans tous les sens du terme) tous ces changements de paramètres.

Rien que d’un point de vue énergétique, il est fort probable que tous les méridiens liés au système digestif soient mis à rude épreuve, ainsi que ceux liés à l’émotionnel. Quant au fait de se retrouver enfermé entre quatre murs (au cas où on ne le répèterait pas assez, un cheval est fait pour vivre dehors et avec des contacts sociaux), on peut se poser la question de savoir à quel moment il va pouvoir exercer la liberté de mouvements dont il a besoin.

Autant dire que pour être disponible pour l’apprentissage, ça va être compliqué.

Alors, choisir un bon pro c’est bien. Mais l’associer avec un bon lieu c’est mieux. Généralement, ça va de pair, et c’est plus dur à trouver que ce qu’on pense !

Ps : intégrer un cheval pour un mois dans un nouveau troupeau n’est pas forcément anodin non plus. Comme pour tout, il faut un juste milieu !

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