Qu’est-ce que l’ostéopathie ?

Carole Drevet •

« C’est une connaissance scientifique d’anatomie et de physiologie, utilisée par une personne intelligente et habile, capable de l’appliquer à l’homme malade ou blessé par des tensions, des coups, des chutes, une anomalie mécanique ou un accident. »

Andrew Taylor Still – Philosophie et principes mécaniques de l’ostéopathie – 1902

L’ostéopathie repose sur cinq principes fondamentaux :

• L’unité du corps : chaque partie de l’organisme est reliée à une autre par l’intermédiaire de tissus organiques. Le corps est une unité fonctionnelle indissociable. Si une structure est atteinte, elle aura des répercussions sur les structures à distance.
• La structure gouverne la fonction : les structures du corps et les fonctions qu’elles doivent remplir sont interdépendantes les unes des autres. Une dysfonction viscérale aura alors un impact sur la digestion, sur le système digestif mais aussi sur les vertèbres en lien, sur les fascias, sur le diaphragme et peut également impacter la locomotion des membres postérieurs par exemple.
• Les mécanismes de régulation du corps : le corps a la capacité de s’équilibrer en fonction de son environnement (alimentation, air inspiré, activité sportive, température extérieures, etc…)
• L’artère est suprême : Andrew Taylor Still met l’accent sur la vascularisation, qui est suprême. Les artères permettent l’apport nutritif ainsi que l’immunité à tout l’organisme afin qu’il puisse fonctionner, guérir, cicatriser. Cette loi est également applicable à tous les fluides tels que la lymphe, l’eau et le liquide céphalo-rachidien.
• La vie, c’est le mouvement : tant que chaque partie du corps est libre et a une mobilité de bonne qualité et bonne amplitude, elle est bien irriguée par les fluides et reçoit les informations nerveuses nécessaires à son bon fonctionnement.

L’ostéopathe sera en quête de restriction de mobilité afin de trouver les « blocages » de l’organisme. Le traitement ostéopathique effectué, la mobilité est retrouvée et le corps se charge d’alimenter à nouveau la zone pour lui permettre de fonctionner de façon optimale.