Chloé Vic •
Ce phénomène est en grande partie du à un effet de piston et de balancier. Dans cette théorie, le piston représente les viscères et le mouvement de balancier est produit par la tête et l’encolure. Au galop, lorsque les membres antérieurs entrent en contact avec le sol, le tronc décélère. En raison de sa masse conséquente, le “piston viscéral” a une plus grande inertie et glisse vers l’avant. Il compresse ainsi la cavité thoracique et assiste l’expulsion de l’air hors des poumons. Lorsque le cheval entame sa phase de suspension, le balancier cranio-cervical se relève, l’avant du tronc aussi et le piston viscéral est repoussé vers l’arrière. Il entraîne le diaphragme avec lui et la cavité thoracique s’agrandit, facilitant l’inhalation. Au galop un cylce respiratoire correspond donc à une foulée. D’ailleurs, on entend souvent les chevaux expirer en rythme à cette allure. Le RLC (Respiratory Locomotor Coupling) est économique en énergie puisqu’il réduit l’effort musculaire nécessaire à la respiration.

Sources
Equine Locomotion, W. Back et H. Clayton, 2013
Equine Science, third edition, Zoe Davies, 2018
Equine Exercise Physiology, D. Marlin et K. Nankervis, 2002