Chloé Vic •
En équitation, on entend qu’il faut que le cheval « avance », c’est à dire qu’il soit actif dans les mouvements qu’on lui demande, qu’il ait de l’impulsion. C’est vrai, mais pas forcément toujours bien compris ni bien appliqué.
Pour trouver l’activité adéquate, on cherche à régler deux choses : le rythme et l’amplitude. Ces deux réglages nécessitent d’être adaptés en fonction de l’allure et du mouvement que l’on souhaite obtenir. Dans tout le travail de base du d’un cheval, c’est-à-dire les allures et les exercices qui demandent un bon équilibre horizontal mais pas de rassembler, on cherche en fait à augmenter l’amplitude plutôt que le rythme.
Augmenter l’amplitude de ses foulées demande au cheval du gainage et un bon équilibre. Or, s’il est poussé dans un rythme précipité, il aura tendance à se déséquilibrer vers l’avant et donc à raccourcir ses foulées.
Voici deux critères qui permettent d’évaluer si on est dans un rythme adéquat :
- le rythme de l’allure de base est respectée, ainsi que les temps de suspension
- les antérieurs déroulent leur phase de protraction jusqu’au bout (la pince ne vient donc pas « s’enterrer » dans le sable)
